Printemps et allergies : comment améliorer la qualité de l’air ?

Spoiler : Oui, on peut agir, et il ne faut surtout pas baisser les bras face au pollen !

Le retour des beaux jours, c’est le plaisir des terrasses, des balades… et aussi la saison des allergies pour près de 30% des Français. Nez qui coule, yeux rouges, éternuements en rafale : chaque année, le printemps apporte avec lui son lot de pollens et de désagréments. Mais alors, comment faire pour vraiment respirer un air plus sain chez soi ? On vous donne les clés pour ne pas subir votre maison comme une ruche allergène.


Premier réflexe : limitez l’entrée des pollens chez vous

  • Aérez intelligemment : Ouvrez vos fenêtres tôt le matin ou tard le soir, quand le taux de pollen est plus faible. Évitez d’aérer en pleine journée, surtout par grand vent ou temps sec.

  • Habillez votre entrée : Un paillasson, un vestiaire et même une “zone tampon” (en mode maison de campagne) : l’idée, c’est de ne pas faire rentrer les pollens avec vos chaussures, manteaux, sacs…

  • Lavez régulièrement les cheveux et changez de vêtements après être sorti, pour ne pas ramener les pollens dans la literie ou le canapé.


Deuxième levier : améliorez la filtration de l’air intérieur

  • Entretenez et nettoyez votre ventilation (VMC ou extracteurs d’air), et changez les filtres si besoin.

  • Utilisez un purificateur d’air équipé d’un filtre HEPA : il capte jusqu’à 99,97 % des particules fines et pollens. Un bon investissement dans une chambre ou un salon pour les plus sensibles.

  • Aspirez plus souvent avec un aspirateur équipé d’un filtre HEPA, et oubliez le balai qui remet la poussière (et les pollens) en suspension.

  • Lavez régulièrement les textiles (rideaux, draps, coussins) à haute température : les pollens s’y logent facilement.


Troisième astuce : maîtrisez l’humidité et la qualité générale de l’air

  • Gardez une hygrométrie équilibrée (entre 40 et 60 %) : un air trop sec irrite les muqueuses, un air trop humide favorise acariens et moisissures. Un petit humidificateur (ou déshumidificateur selon la région) peut aider.

  • Plantes dépolluantes ? Oui, mais attention : certaines sont allergènes. Préférez des espèces reconnues pour filtrer l’air sans aggraver vos symptômes, comme le spathiphyllum ou le chlorophytum.


Bonus : l’équipement high-tech (si vous voulez aller plus loin)

  • Station météo connectée et capteur de qualité d’air pour surveiller en temps réel la présence de pollens, la concentration de particules, l’humidité, etc. Pratique pour adapter vos gestes au quotidien.

  • Filtres anti-pollen pour fenêtres : faciles à installer, ils limitent l’intrusion des pollens tout en laissant passer l’air.

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